Le Directeur de l’Institut National de Recherche Bio-médicale a donné jeudi 13 février 2019 des précisions de taille sur l’épidémie de Chikungunya dont 100 cas ont été déclarés à Kinshasa, lors de la journée scientifique organisée à l’INRB.
Le chercheur congolais a rassuré la population kinoise que les personnes au contact des malades ne seront pas exposées ou contaminées. Ce qui est différent du virus Ebola.
Selon le docteur Muyembe, la fiêvre, les maux de tête et les douleurs articulaires atroces sont les signes annonceurs de cette maladie.
Il précis que ces symptômes sont presque semblables au paludisme.
A ce jour, il n’y a ni vaccin ni médicament approprié pour le traitement de cette maladie. Seuls les symptômes sont traités.
Le danger est que la personne malade peut rester à l’hopital 2 semaines. Mais le temps de convalescence dure longtemps, indique le scientifique.
Le chercheur congolais rassure cependant que le patient ne peut en aucun cas être mis en quarantaine d’autant plus que cette maladie n’est pas contagieuse d’homme à homme. En conclusion, chikungunya n’est pas hautement mortelle, assure-t-il.
L’apparition de l’épidemie de Chikungunya a été signalée à Mont ngafula à Kinshasa et à Kasangulu au Kongo Central.
M.L