Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean Peirre Lacroix tourne désormais la page des élections et son feuilleton des contestations.
Le diplomate français a affirmé au cours d’une interview diffusée sur RFI mercredi 13 février 2019 « qu’il y a eu des élections, il y a un président qui a été élu, qui est aujourd’hui reçu au sommet de l’UA ».
Le reste ( contestations ou élections ), il s’agit, selon lui, d’une affaire purement congolaise rappelant avec insistance qu’il n’appartenait pas à l’ONU de s’ingérer dans les affaires internes du Congo-Kinshasa.
Il ne nous appartenait pas de prononcer un discours d’une manière ou d’une autre sur la manière dont ce processus congolais a été conduit. C’est une affaire congolaise.
Il ajoute, en outre, que le rôle des Nations-Unies est d’aider les autorités congolaises à retrouver la stabilité et se lancer vers développement.
Toutefois, Lacroix a émis le voeu de voir le nouveau chef de l’État congolais rassembler autour de lui un grand nombre de congolais de toutes les tendances pour l’aider à réaliser sa mission.
« Il y a une vie politique congolaise qui reste active et intense. Je crois que chacun considère que l’inclusivité sera importante dans les orientations des nouvelles autorités congolaises. Il me semble que c’est bien dans cet esprit que se situe le président Tshisekedi ».
Lors du récent sommet des chefs d’État de l’Union Africaine tenu à Addis Abeba en Ethiopie, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait rencontré Félix Tshisekedi à qu’il a avait présenté ses sincères félicitations et avait salué sa volonté de travailler en collaboration avec les Nations Unies, afin de relever dit-il, les défis auxquels la RDC fait face.
