Le texte original du discours du Président de la république, à l’occasion de la présentation des vœux au corps diplomatique accrédité en RDC, distribué par les services de la présidentielle ne mentionne nulle part où le président de la république, Félix Tshisekedi a demandé la levée des sanctions contre les anciens bonzes du régime Kabila sanctionnés par l’Union Européenne.
Le Chef de l’État n’a abordé sur le chapitre de l’Union Européenne que des questions liées aux relations de coopération notamment le retour des ambassadeurs pour assurer l’équilibre au niveau de la représentation et la problématique de la réouverture de la Maison Schengen. D’ailleurs, il a indiqué avoir instruit la partie congolaise de parachever les discussions avec les négociateurs de l’Union Européenne.
La propagation rapide de cette fausse information dans les réseaux sociaux a poussé acteurs politiques avertis s’interroger « s’il s’agissait d’un ballon d’essai ou une fausse alerte
». Mais, la vérité est là. Selon un politologue, « Félix Tshisekedi n’a pas voulu mettre le pied dans un dossier des sanctions lié à la violation des droits de l’homme ». Il pense que Félix Tshisekedi ne pouvait que zapper cette question parce que, dit-il, c’est fondamental pour son image et surtout pour l’image de son père qui s’est toujours battu jusqu’à sa mort pour l’État de droit, la démocratie et les droits de l’homme.