L’Association des Professeurs de l’Université de Kisangani, dans la province de la Tshopo a décidé mardi 26 février, de prolonger son mouvement de grève déclenché depuis le 18 février, suite aux échauffourées survenues au campus universitaire, il y’a près de deux semaines.
Des émeutes étaient observées ce jour là au site de cette université. Les étudiants en colère avaient brûlé plusieurs motos et autres biens du personnel administratif, protestant ainsi contre l’arrestation de deux de leurs accusés d’être les auteurs présumés du “meurtre d’un civil” à Kisangani.
Malgré leur cahier des charges, les membres du corps académique de l’Unikis constatent qu’aucune de leur revendication n’a été respectée .
” Les biens brûlés, détruits à savoir véhicules et motos ne sont pas achetés jusqu’à ce jour. En plus, les maisons endommagées ne sont toujours pas réhabilités.”, peut-on lire dans le communiqué publié par cette association.
Les professeurs de l’Unikis regrettent que ” les étudiants responsables de cette forfaiture ne soient ni identifiés, moins encore sanctionnés”, ajoute le même communiqué lu par professeur docteur en philosophie GRISON KAKUMBI.
C’est pourquoi ils ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève mais cette fois-ci de manière illimitée.
À noter que plus de 10.000 étudiants sont affectés par ce mouvement de grève.
Jonathan Kataliko