Le secrétaire général aux sports, Barthélémy Okito a, au cours d’une interview accordée vendredi à Ouragan, FM, insisté sur la nécessité d’auditer le conseiller financier du ministre sortant des Sports et Loisirs afin que les sportifs voient clair sur la destination des crédits alloués aux sports.
Pour le chef de l’Administration des Sports en République démocratique du Congo, Amos Mboyo est, sans nul doute, le véritable frein au développement des sports au pays.
” Alors qu’on attend de lui une justification claire sur la destination des crédits qu’il reçoit régulièrement de l’État congolais depuis plusieurs années durant lesquelles il a vu les ministres des sports se succéder, le Président de la Fédération congolaise de Handball passe son temps à manipuler les syndicalistes et à monter les sportifs les uns contre les autres”, a dénoncé avec véhémence Barthélémy Okito.
Parlant toujours d’Amos Mbayo Kitenge, le Secrétaire général aux Sports lui demande de battre seul sa campagne au poste de ministre des Sports auprès des instances habilitées plutôt que de continuer à créer la confusion au sein du mouvement sportif congolais.
L’ex Président de la Fédération nationale de Judo, FENACOJU, reproche au Président du comité olympique congolais de vouloir à chaque fois s’ériger en interface entre l’État congolais et les fédérations en toute illégalité.
Pour Barthélémy Okito, le comité olympique ne doit intervenir, au regard de la loi, que dans les dossiers liés à l’olympisme. Quant au reste, a-t-il poursuivi, chaque fédération jouit de son autonomie et n’a aucun ordre à recevoir du comité olympique congolais, ni besoin d’une d’une quelconque interposition de celui-ci.
Il convient de mentionner que le pilotage et la constitution d’une délégation des sportifs devant rencontrer très prochainement le chef de l’État élu, sont à la base de cette montée d’escalade entre le Secrétaire général aux Sports et le Président du comité olympique congolais. Le second ayant demandé aux huit membres de ladite délégation, à travers une correspondance, de boycotter la réunion convoquée jeudi par le premier. Malgré tout, la rencontre s’est tenue avec 6 des 8 membres attendus, les deux autres étant empêchés.
Charles Masudi
