48 heures suffisent pour dissiper le malentendu autour du dossier sur la cybercriminalité déjà entamé mais qui n’a pas avancé, à cause de la divergence sur la paternité de la commission mixte installée à cette fin et devant conduire les travaux.
C’est la décision prise jeudi 18 avril à l’issue de la rencontre entre la délégation des conseillers postaux de la présidence et le Ministre des PT-NTIC.
Le chef de cette délégation, Freddy- David Lukaso, a promis d’entrer en contact avec toutes les entités concernées afin de mener à bien la vision du Chef de l’État, qui consiste à privilégier l’intérêt de l’État, celui de protéger le pays contre ces attaques. D’où, l’urgence d’installer cette commission mixte dans les prochaines heures, qui comportera en son sein le collectif des conseillers postaux de la présidence et les délégués des entités du Ministère des PT-NTIC dont l’ARTPC et le Renatelsat.
En outre, M. Lukaso a reconnu qu’il s’avère important de travailler étroitement avec le ministère de PT-NTIC en vue de relever les défis qui sont palpables dans le secteur.
«Il était important que nous puissions rencontrer le Ministre des PT-NTIC, pour faire le tour d’horizon de différents dossiers et voir comment est-ce qu’on peut relever les défis qui sont devant nous», a-t-il renchéri.
Pour Emery Okundji, il est temps de combattre la fraude et maximiser les recettes de l’État.
«Le ministère des PT-NTIC est un secteur technique, un service d’assiette de l’État, chargé de donner beaucoup des recettes au pays. Et lorsque nous avons mené des recherches, nous avons constaté qu’il y avait des pesanteurs, entre autres la fraude dans le secteur des Télécoms», a laissé entendre Emery Okundji, qui a brossé l’état de lieux de son secteur.
Un autre problème soulevé par le Patron des PT-NTIC, c’est le système déclaratif des recettes par des opérateurs des télécommunications qui ne garantit aucune transparence, ainsi que la fameuse question de « sim box».
C’est ce qui a conduit, dit-il, à la décision de l’ancien chef de l’État, de procéder au contrôle des flux des appels téléphoniques, mais fort est de constater que cette résolution n’est pas encore de mise. D’où, son plaidoyer pour réformer le secteur des TIC.
Stella Abaya