La ministre des Droits Humains assurant également l’intérim au ministère de la communication et Médias, Marie Ange Mushobekwa s’est dit indigner de constater que le Directeur Général de Télé 50 ait utilisé la police contre ses propres agents et continue à faire la sourde oreille en dépit de multiples avertissements sur cet agissement.

” En dépit des conseils donnés aux uns et aux autres, il n’ y a toujours pas de solutions. L’utilisation abusive de la police conduit à la prison, je l’avais déjà dit au Directeur Général de Télé 50″, a-t-elle affirmé.

A cet effet, elle envisage de trouver une solution administrative à travers ses collègues du Travail et de l’Intérieur, notamment au sujet de l’utilisation abusive de la police avant de promettre de saisir aussi le ministre de la Justice pour voir pourquoi les portes de l’entreprise sont fermées et qu’on n’autorise pas l’accès à certains employés.

Mercredi lors de la marche contre l’anarchie installée par Kassamba à Télé 50, les manifestants ont décrié de graves violations des droits sociaux des journalistes.

Présents lors de cette manifestation, de nombreux professionnels des médias, en solidarité avec leurs confrères de “Télé 50”, dont la plupart n’ont plus accès aux installations de l’entreprise depuis un certain temps, ont dénoncé de graves violations de droits économiques et sociaux.

A cette occasion, Ils ont remis leur mémorandum à la ministre des Droits humains et des Médias, Marie-Ange Mushobekwa dans lequel ils exigent clairement la fin du traitement dégradant que subissent leurs collègues de ce média privé de Kinshasa.

Ils déplorent le fait que leurs confrères soient l’objet de tracasseries policières incessantes, parfois “arrêtés avec brutalité et embarqués dans des véhicules de la police comme du bétail”.

Depuis presqu’un mois, les journalistes de Télé 50 revendiquent le paiement de leurs arriérés des salaires.

Alexis