La Confédération Africaine de Football (CAF) est passée à la vitesse supérieure, en interdisant le déroulement des matchs dans bien de stades des pays qui ne se sont pas conformés à ses recommandations.
La Tunisie, l’Ouganda, le Zimbabwe et le Mozambique sont les derniers pays à avoir subi la rigueur de l’instance dirigeante du football africain.
En effet, aux pays des Aigles de Carthage, la seule infrastructure habilitée à abriter les rencontres de la sélection nationale et celles des clubs, en compétitions internationales, reste le stade de Rades. Lequel devra subir quelques retouches pour se mettre aux normes édictées par les experts en la matière.
Pour sa part, l’Ouganda peut encore espérer voir ses footballeurs livrer des matchs internationaux à la maison, grâce au stade St Mary’s, le seul qui a survécu au contrôle de la CAF.
En revanche, l’Ouganda Mandela National Stadium, construit dans la capitale Kampala avec une capacité totale de 45.200 places, a été frappé par la décision de la CAF y interdisant l’organisation des matchs internationaux.
Si dans les deux précédents pays, il existe encore une infrastructure à même d’accueillir des matchs aux normes de la CAF, le Zimbabwe et le Mozambique, quant à eux ont, sans surprise, vu leurs stades déclarés impropres à l’organisation de ce type des rencontres.
Le stade des Martyrs déjà averti, par les inspecteurs de la CAF, court la menace de fermeture en cas de sa non réhabilitation.
A ce jour, 350.000$ ont été déjà débloqués par le gouvernement congolais, pour les travaux de réfection des vestiaires, tandis que le coût global de la remise en état de cette installation sportive a été estimé à 4,5 millions de dollars, selon le Ministre des sports et loisirs, Amos Mbayo Kitenge.
Notons que jusqu’à présent, les travaux des vestiaires sont encore au ralenti, car plusieurs matériels de construction commandés par l’entreprise Graphic 2000 à cet effet, sont encore attendus à Kinshasa.
Le danger de fermeture de ce bijou reste donc permanent, malgré les promesses faites par les autorités politiques du pays.
Charles Masudi
