L’Union Nationale de la Presse du Congo( UNPC) a déposé deux plaintes. La première contre inconnue pour les cas de Jean-Marie Kassamba, Directeur général de la chaîne de Télévision Télé 50 et Claude Molisho, journaliste à la RNTC et analyste politique tandis que l’autre plainte vise l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). La deuxième plainte est liée à l’agression dont Jean-Marie Bassa, rapporteur de la commission de la carte de l’UNPC et Éditeur du journal “Flash Info Plus”, a été victime de la part des combattants de l’Udps.
Le président de l’UNPC , Kasonga Tshilunde, l’a annoncé lundi 29 juin, lors d’un point de presse qu’il a tenu au siège de la corporation situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
Il a précisé que la première plainte contre inconnue est déposée au Parquet de Kinshasa/Gombe tandis que la seconde l’a été au Parquet de Matete. L’organisation insiste pour que les journalistes vctimes soient indemnisés et que les auteurs de ces actes odieux soient sévèrement sanctionnés.
Le numéro 1 de l’UNPC a rappelé que ces actes d’agression des journalistes ont été dénoncés en son temps.
Pour lui, le journaliste n’est pas l’ennemi du politicien mais au contraire ce dernier est fabriqué par le journaliste.
En plus, il a fait observer que “laisser faire ces actes, c’est pire que la barbarie et la sauvagerie”.
Rappelons que trois journalistes ont été victimes d’agression lors des manifestations organisées dernièrement par des manifestants assimilés aux militants de l’Udps qui protestaient contre les propositions de lois initiées par les députés nationaux, Aubin Minaku et Garry Sakata, sur les réformes judiciaires.
Lors de ces événements malheureux, la résidence de Jean-Marie Kassamba, Directeur général de Télé 50 et président sectionnaire de l’UNPC/Kinshasa, a été attaquée. Les deux véhicules trouvés dans la parcelle ont été vandalisés. En revanche, Claude Molisho de la RTNC a été attaqué en cours de route et sérieusement tabassé.
D’ailleurs, son bras a été fracturé. Par contre, Jean-Marie Bassa a été violenté au siège de l’UDPS par les combattants. Ce dernier s’y était rendu pour chercher l’information. De là, il a été cueilli à froid par quelques gros bras qui l’ont sérieusement passé à tabac.
Alexis Emba