Le bureau du Réseau des femmes parlementaires (RFP) affiche désormais complet. La députée Maguy Rwakabuba à été élue à l’unanimité mardi 21 juillet, au poste de première Vice-Présidente du Réseau des femmes parlementaires.
Ainsi, l’élue de Rutshuru, au Nord-Kivu, remplace la députée Tatiana Pembe Nembalemba, élue de la circonscription de la Tshangu, à Kinshasa.
Par ailleurs, la députée Viviane Kapufi a été élue Rapporteur de ce Réseau qui est un cadre d’échange pour toutes les femmes de la chambre basse du Parlement.
Il est dirigé par la députée Anne-Marie Mbilambangu, élue du PPRD dans le territoire d’Ilebo, au Kasaï.
Heureuse d’avoir été élue première Vice-Présidente, Maguy Rwakabuba reconnaît cependant que le travail est immense, notamment défendre les droits des femmes auprès des différentes institutions.
“Je suis très honorée d’avoir eu la confiance de mes collègues, femmes parlementaires. Nous sommes organisées en Réseau et donc, à l’unanimité, par consensus, elles ont placé leur confiance en ma modeste personne. Dans le bureau, je suis maintenant la première vice-présidente du Réseau des femmes parlementaires. Nous avons beaucoup d’activités, nous devons défendre nos droits, non seulement au niveau de l’Assemblée nationale, mais aussi dans les autres institutions et donc à partir d’aujourd’hui, je me rends disponible au niveau du bureau et auprès de mes collègues qui viennent de me faire confiance”, a-t-elle déclaré.
De son côté, le nouveau Rapporteur, Viviane Kapufi promet de mettre à contribution son expérience pour l’atteinte des objectifs de leur structure.
“C’est une grande satisfaction parce qu’en tant que femme, la lutte et la promotion de la femme, c’est notre combat. Par rapport à mon parcours et mon expérience, je vais pouvoir apporter quelque chose au bureau pour une bonne marche”, dit-elle.
Il faut noter que le Réseau des Femmes Parlementaires a pour objectif entre autres de permettre aux femmes de renforcer leur capacité afin de devenir plus compétitives vis-à-vis des autres réseaux de femmes du monde et de faire le plaidoyer par rapport aux droits de ces femmes, tels que prescrits dans la Constitution.
Reagan Ndota