La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a renvoyé au 7 août, l’audience du procès en appel lié aux détournements des fonds alloués au programme de 100 jours ( dans le volet maisons préfabriquées), qui oppose le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe au Ministère public.
Le juge Kosi qui a présidé la composition a indiqué que la Cour “s’est déclaré saisie à l’égard des prévenus et non saisie à l’égard de la partie civile, insistant qu’il faut d’abord régulariser la procédure”.
A cette courte audience, le ministère public a été représenté par le magistrat Munduku et la partie civile par Maître Koko Kayudi, avocat de la République. Le prévenu Vital Kamerhe a été accompagné par son collectif d’avocats.
Le leader de l’UNC reste confiant quant à l’issue de ce procès en appel. D’ailleurs en réaction à la marche de soutien organisée par les militants de son parti pour exiger sa libération, le Dircab de Fatshi a rappelé que ce procès va faire éclater la vérité au grand jour et prouver son innocence.
“Le procès en appel qui commence aujourd’hui vendredi 24 juillet fera éclater mon innocence et nous aidera à tourner cette page sombre et nous permettra ainsi de nous remettre au service de notre chère patrie”, a-t-il déclaré.
Rappelons que Vital Kamerhe avait été condamné au premier degré à 20 ans des travaux forcés, assortis de 10 ans d’inéligibilité par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu.
Reagan Ndota