Les parties prenantes au programme Justice, Autonomisation et Dignité des femmes et jeunes filles en République démocratique du Congo se sont retrouvées en visioconférence jeudi 24 juillet autour de la ministre d’État en charge du Genre, Famille et Enfant, Béatrice Lomeya.
C’était dans le cadre de la troisième réunion d’évaluation de ce projet de promotion de la lutte contre les violences basées sur le genre en République démocratique du Congo.
Sous la direction de la Ministre d’État du Genre, Famille et Enfant, les représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement, du Fonds des Nations Unies pour la Population et du Bureau de coordination des Nations Unies pour les droits de l’Homme, tous organes exécutifs du projet, ont fait le point de la mise en oeuvre de ce grand projet de promotion de la femme financé par le gouvernement canadien en RDC.
“Il s’agit d’accélérer le processus d’institutionnalisation des centres intégrés de service multisectoriel qui apparaissent aujourd’hui comme les mécanismes les plus efficaces de réponse face aux violences basées sur le genre “, a fait savoir Béatrice Lomeya à l’assistance.
La ministre d’État du Genre, Famille et Enfant a aussi plaidé pour la prise en compte dans le programme JAD des effets néfastes du covid-19 dont sont victimes les femmes, faisant ainsi allusion à la hausse du taux des violences basées sur le genre en ce temps de pandémie du covid-19.
Il faut noter que le programme Justice Autonomisation et Dignité des femmes et filles de la RDC est un projet financé par le Canada à hauteur de 18 millions de dollars. Il s’agit d’un projet de lutte contre les violences basées sur le genre en République démocratique du Congo.
Il est mis en oeuvre dans 5 provinces à savoir Kinshasa, Kasaï Central, Nord-Kivu, Sud -Kivu et Ituri. Il consiste en la lutte contre toutes formes de violences basées sur le genre par la promotion des droits des femmes et leur autonomisation pour un épanouissement intégral.
Manzu Lydie