La Musique Hip-hop congolaise occupe désormais une place de choix dans les réseaux sociaux. Une conquête où plusieurs stars montantes congolaises se croisent les talents et des vues sur la toile.
La star congolaise Innocent Balume dit Innoss’B se distingue désormais comme la plus populaire dans les plateformes de téléchargement et autres vidéothèques numériques.
Réalité virtuelle, d’après les données recueillies par Eventsrdc dans l’ensemble de ses clip diffusés sur la toile, Innoss’B vient d’enregistrer d’énormes chiffres enregistrés en terme de vues, en talonnant ses collègues, particulièrement sur la vidéothèque numérique Youtube avec 75.315.102 (millions).
Le natif de Goma talonne Gaz Mawete qui enregistre à ce jour 16.324.814 (millions) de vues ; Pson 9.822.468 (millions) ; DJ Samarino 3.274.944 (millions) ; Alesh 1.567.516 (millions) ; Gaz Fabilous 1.557.519 (millions) ; Anita Mwarabu 1.010.288 (millions) ; Sista Becky 713.985 (milliers) ; Red Voyce 630.128 (milliers) et Marshall Dixon 585.821 (milliers).
A ce jour, grâce particulièrement aux deux versions de son tube « Yo pe », Innoss’B a arraché la première position avec 31 millions de vues en dix mois alors qu’avec Diamond Platnumz, il compte 98 millions en neuf mois.
Ces jeunes artistes se faufilent dans l’arène de la Rumba congolaise, au delà du Ndombolo, ils se distinguent par leurs créativités. Ils font une musique plus d’une nouvelle génération, plus dynamique. Ils chantent dans la plupart de leurs tubes dans la langue la plus belle de l’Afrique, le « lingala », parfois avec quelques mots en français et en anglais. Et ils font danser l’Afrique et sont présents sur des chaines câblées, sur les plates-formes numériques, etc.
Les jeunes artistes qui coiffent la quarantaine et la trentaine pour la plupart, sont talentueux dans la danse. Ils exhibent des nouveaux pas, ils sont forts en chorégraphie et se rivalisent sur la scène musicale internationale. Contrairement à leurs ainées, les jeunes stars de la rumba congolaises ont développé des nouvelles stratégies de promotion et de communication 2.0 (ndlr : Elle décrit l’intégration de la publicité, de la communication marketing, des relations publiques, du Personal Branding et des nouveaux médias sociaux).
Ils sont plus présents sur la toile et chaines câblées que sur les salles de spectacle à Kinshasa. Leurs fans se recrutent auprès des jeunes de la génération « Smartphones ». La plupart de ces artistes créent leurs propres labels pour s’autoproduire. L’exemple d’Anita Mwarabu, elle est soutenue par Sony Music Africa et Gaz Mawete se réclame de Bomaye Music.
«Par manque d’une société des droits d’auteur sérieuse en République Démocratique du Congo, la plupart de ces jeunes ne vivent pas réellement de leurs œuvres. Les uns récoltent leurs royalties grâce aux maisons d’édition où ils ont des contrats. Les autres ont signé avec la Sacem en France pour leurs droits d’auteur. Il y a une catégorie qui erre dans la nature sans assises», témoigne le journaliste culturel, Cinardo Kivuila d’Eventsrdc.
Saint Hervé M’Buy