Dans quelques minutes, le go de la marche sera donné à Kinshasa. Le secrétaire général de l’UNC, Aimé Boji est arrivé au lieu du départ de la marche. Il a été porté par une foule en liesse.
Les partisans de Kamerhe sont prêts à marcher pour dire non à la condamnation de leur leader, Vital Kamerhe victime, hurlent-ils, d’une véritable machination politique.
Des chansons interpellant le pouvoir judiciaire sont entonnées.
“‘Kamerhe est innocent, sa place n’est pas en prison”, répètent en refrain les militants déchaînés de l’UNC. Le long cortège va serpenter l’avenue de l’enseignement, le Boulevard Triomphal, l’avenue de la Libération ( ex-24 novembre ) pour chuter au Rond-point Moulaert à Bandalungwa à moins de deux kilomètres de la prison de Makala où se tient ce même vendredi la deuxième audience en appel du procès 100 jours.
Kamerhe va tenter de convaincre les juges d’appel sur son innocence. D’ailleurs, ses avocats ne cessent de le répéter. ” Il n’y a aucune preuve démontrant le détournement des fonds opérés par le Directeur de cabinet du chef de l’État”.
Landry Amisi