Après plusieurs mois de tension permanente et de déchirements à l’interne, les responsables de deux plateformes politiques formant la coalition au pouvoir, ont renoué avec le dialogue.
Ils se sont retrouvés pour évaluer d’abord la marche de la coalition et ensuite aplanir les divergences. Les Kabilistes et Tshisekedistes vivent, depuis un temps, à couteaux tirés. Beaucoup de points sur la marche du pays les divisent.
Il s’agit par exemple de la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale, de la tendance actuelle poussant aux réformes électorales, de dernières mises en place dans l’armée et la magistrature mais aussi des propositions de lois Minaku et Sakata portant sur la réforme judiciaire.
Malgré les contradictions criantes entre les deux regroupements politiques, la NOGEC a salué la reprise des négociations. Son leader, Constant Mutamba note avec satisfaction le retour des pourparlers, encourageant au même moment, les deux coordonnateurs, Néhémie Mwilanya ( FCC ) et Jean-Marc Kabund ( CACH ) à rendre permanent ce cadre d’échanges.
Le membre du Bureau politique de la famille politique de Joseph Kabila rappelle que “la stabilité du pays, voulue par tous, en dépend”.
Outre les questions politiques, la mise en place dans les entreprises publiques sera également au centre des débats.
Athanase Mwenge