Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi est informé depuis un certain temps de la résurgence du phénomène de multiplication des services étatiques et provinciaux aux différents postes frontaliers du pays.
Ainsi, le président de la République a instruit le gouvernement, notamment les ministres ayant dans leurs attributions l’Intérieur, les Transports, le Commerce extérieur et les Finances et ce, sous la conduite du Premier ministre, de lui faire en urgence un rapport circonstancié sur cette question.
“Il leur demande de prendre toutes les mesures idoines aux fins de nettoyer nos postes frontaliers de tous les services dont la présence est injustifiée au regard du Décret 036/2002 du 28 mars 2002 portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la République Démocratique du Congo”, peut-on lire dans le compte-rendu de la 42 ième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 31 juillet.
Félix Tshisekedi a fait savoir que la situation n’est pas de nature à contribuer à l’assainissement du climat des affaires et à l’accroissement des recettes dont le pays a grandement besoin pour faire face à la crise socio-économique.
Par contre, précise-t-il, elle entraîne de nombreuses conséquences négatives notamment des tracasseries, prélèvements illicites des taxes et frais administratifs, la criminalisation du commerce frontalier, la recrudescence de la contrebande, etc.
Le chef de l’Etat a exigé donc de ” mettre fin immédiatement à toutes les opérations illicites et faire rapport à chaque réunion du Conseil des ministres sur l’évolution de la situation aux différents postes frontaliers du pays”.
Reagan Ndota