Les militants de l’UNC ont été dépersés par les forces de l’ordre vendredi à Tshikapa alors qu’ils tentaient de manifester.
Pourtant, les organisateurs de la marche affirment avoir pris le soin d’informer le maire de la ville. Ils condamnent cet agissement injustifié des autorités locales et des forces de l’ordre qui violent le droit reconnu par la Constitution aux congolais de manifester.
La police a usé des gaz lacrymogènes pour stopper les marcheurs. Ils se sont repliés au siège du parti. La Fédération UNC du Kasai exige aussi la libération sans condition du président national de l’UNC.
Pour les cadres et militants de ce parti membre de CACH basés à Tshikapa, aucune preuve ne justifie cette lourde peine infligée par la justice à leur leader Vital Kamerhe.
Athanase Mwenge