La marche des militants de l’UNC/Tshopo pour exiger la liberation de leur leader Vital Kamerhe n’a pas eu lieu vendredi 7 août à Kisangani comme prévu.
Regroupés pourtant devant le siège de leur parti tôt le matin pour donner le go, les militants ont été dispersés par les forces de l’ordre. Devant la presse, les cadres de l’UNC province de la Tshopo ont déclaré ne ménager aucun effort pour obtenir l’acquittement de leur président national arrêté, selon eux, arbitrairement.
Ils ont dénoncé ce qu’ils qualifient de manœuvres politiques visant à empêcher Vital Kamerhe à se présenter à la présidentielle de 2023. Tout en sollicitant l’implication personnelle du chef de l’Etat pour obtenir la liberation de leur leader, les militants de l’UNC Tshopo envisagent d’autres marches d’ici au 21 août, date retenue pour la nouvelle audience en appel à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
Laurent Fidel Amacho