Le Directeur de cabinet du Président de la République, Vital Kamerhe a comparu lundi 3 août, devant la Cour de cassation, siégeant en Chambre de conseil, au second degré.
Selon son assistant particulier, Michel Moto, la plus haute juridiction de l’orde judiciaire doit statuer sur la demande de la liberté provisoire qui a été refusée au Président national de l’Union pour la Nation congolaise par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
Après le dernier refus du 27 juillet d’accorder la liberté provisoire à leur client par la Cour d’appel, les avocats conseils de Vital Kamerhe ont estimé que la décision de cette juridiction est contraire à la constitution et aux lois de la République.
Dans l’entre-temps, Vital Kamerhe continue à préparer sa défense pour l’audience en appel contre sa condamnation, prévue le 7 août.
Il sied de rappeler que le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a été condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics dans le programme d’urgence de 100 jours dans son volet projet des maisons préfabriquées, assortis de 10 ans d’inéligibilité.
Reagan Ndota