Les agents temporaires de la Société nationale de l’Electricité (SNEL) communément appelés “journaliers” sont montés au créneau pour dénoncer les conditions de leur statut inchangé au sein de l’entreprise.
Très irrités, ils ont manifesté jeudi devant le bâtiment de la direction générale de la SNEL, dans la commune de la Gombe, pour réclamer leur engagement au sein de l’entreprise après plusieurs mois de prestations en cette qualité, conformément à la loi en la matière.
“Nous avons fait plusieurs mois en tant que “journaliers” à la SNEL sans être embauchés. Les uns ont fait 9 ans, 10 ans et d’autres 20, ans, 25 ans sans être engagés. Chose grave, certains sont mêmes décédés après avoir fait plus de 20 ans en tant que journaliers”, a hurlé un manifestant se déclarant agent temporaire.
Et d’ajouter : “On nous a fait passer un test à l’INPP où nous étions plus de 5 mille agents de la ville de Kinshasa mais ils ont seulement engagé leurs frères et nous, nous sommes toujours en train d’attendre jusqu’à ce jour”.
Les protestataires affichent la détermination de mener leur action jusqu’à avoir gain de cause en dépit de la présence des policiers appelés en renfort pour contrer la manifestation.
D’autres agents en colère se sont dirigés vers le Palais de la nation pour faire entendre leurs desiderata à la présidence de la République.
Notons que ces agents temporaires travaillent pour la plupart dans des services techniques et dépannage en vue de desservir l’énergie.
Alexis Emba