L’Inspection générale des finances (IGF) a annoncé mercredi que le chiffre de 5 milliards USD de manque à gagner provenant des exonérations qu’elle a évaluées, est en parfaite harmonie avec la dépense fiscale de 1 milliard USD par an communiqué par les régies financières pour la simple raison que les exonérations sont toujours accordées pour une durée allant de 3 à 5 ans.
Selon le service de communication de cette institution, actuellement la DGDA, à elle seule, traîne de déclaration de plus de 1 milliard USD de valeur vif des marchandises sorties déjà en douanes mais dont on n’a pas apuré la facture parce qu’en attente des décisions qui tardent à être déposées à ses services (déclarations incomplètes).
«Ceux-là qui ont détruit les finances publiques par les exonérations illégales veulent se faire une conscience tranquille en minimisant leurs dégâts. Les fossoyeurs de nos finances doivent avoir honte, car étant à la base de la misère de notre peuple», a fait savoir l’IGF.
«Pourquoi on ne parle pas de 1200 exonérations déclarées par l’IGF dès lors, qu’à ce jour, le nombre d’exonérations s’est déjà chiffré à 2.300 dont 1.424 illégales supprimées par le gouvernement pendant le Conseil des ministres», s’est interrogée l’IGF.
Il convient de noter que les estimations de l’IGF de 5 milliards USD concernent les dégâts des exonérations durant toute la période où elles agissent sur les finances publiques.
Elle fait remarquer que «tout observateur économique averti comprendra bien que les exonérations coûtent 5 milliards USD pendant leurs exécutions qui s’étalent de 3 à 5 ans».
Reagan Ndota