La sénatrice Victorine Lwese a manifesté sa solidarité à l’égard de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda qui a été insultée, selon lui, “simplement parce qu’elle est femme”.
Outrée par ces injures, l’élue de Tshikapa lève le ton et exhorte la population à faire bloc contre la culture qui nie l’égalité de sexes et de la complémentarité.
Pour dissuader ceux oseraient emprunter la même voie, la représentante de la province du Kasaï au Sénat exige des sanctions judiciaires à l’endroit des auteurs de ces insultes.
“Les auteurs de ces insultes doivent être traduits en justice afin qu’ils subissent la rigueur de la loi” , a-t-elle vociféré au micro d’Ouraganfm.cd .
Cette attaque est inadmissible. La brave sénatrice Lwese ne jure que par la réparation de ces violences verbales. Femme d’État, Lwese rappelle que les idéologies politiques ne constituent pas une raison pour désacraliser la dignité humaine.
“Les idéologies politiques poussent chaque camp à se cramponner, parfois sans raison, sur ses positions. Est-ce là une raison suffisante pour porter atteinte à la dignité de la personne humaine qui est sacrée conformément à la Constitution de notre pays? “, s’est-elle interrogée.
A en croire la sénatrice Lwese, débiter des insanités à l’égard de la speaker de la chambre basse du Parlement, ne relève pas du combat politique, mais plutôt du déficit éducationnel et du manque de respect vis-à-vis de la femme.
“Ceci traduit la déchéance morale des auteurs de ces propos et l’incivisme des dirigeants des partis politiques qui ne forment pas leurs militants, ainsi que l’exige la loi sur les les partis politiques”.
Par ailleurs, Victorine Lwese a convié le peuple congolais à protester contre la culture de l’injure facile qui risque de gangrener la société.
Mputu Patrick-marche