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RDC/Élections de 2023 : vers un glissement ? (Jacques Issongo)

publié le 25 septembre 2020 à 08:38:12

Des rumeurs persistantes et insistantes ne cessent de circuler sur un probable report des élections en 2023 alors que la Constitution prévoit l’organisation des élections tous les 5 ans.

Dans cette perspective, l’activiste Jacques Issongo du mouvement citoyen “Lutte pour le Changement(Lucha)” n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude quant à la tenue de ces scrutins dans le délai prévu par la Constitution.

Dans une réflexion qu’il a faite parvenir à Ouraganfm, l’activiste pro-démocratie pense que tous les ingrédients sont réunis pour que l’organisation des élections en 2023 soit impossible et même avant 2025.

Il souligne que la population dans son ensemble et la classe politique sont favorables de manière directe ou indirecte, tacite ou voulue que ces scrutins soient tout simplement repoussés à une date ou carrément renvoyés aux calendes grecques. Ce qui fera que le pays enregistre pour sa seconde fois, le glissement.

“Si pour la première fois avec Kabila, il nous a fallu deux ans supplémentaires pour obtenir les élections, il sera alors difficile de savoir exactement combien de temps il nous faudrait avec l’actuel président Tshisekedi pour aller aux bureaux de vote”, s’est-il inquiet.

La classe politique manipulatrice et manipulée

Jacques Issongo Mfutu pense qu’il est difficile aujourd’hui de comprendre que les politiciens de tout bord soient réellement d’accord pour qu’on ait des élections en 2023.

Les partis politiques de l’opposition et la société civile exigent des réformes électorales comme préalables avant la désignation des nouveaux animateurs de la CENI.

C’est la position véhiculée à la population, explique-t-il, qui, malheureusement, ne calcule pas les conséquences directes de ces réformes qui du reste, sont difficiles à les obtenir car les intérêts politiques seront entachés, d’une part et d’autre part, la conséquence directe est de ne pouvoir pas obtenir des élections après 5 ans alors que cela est la volonté du constituant.

Et pour s’en rendre compte, il a fait observer que Ngoyi Kasanji du FCC a ouvert les brèches. Il a émis l’hypothèse de faire passer la présidence du suffrage universel direct au suffrage indirect. Ceci présage déjà la mauvaise volonté de nos politiciens de modifier la loi suprême.

Pour lui, il s’agit de modifier la loi électorale de 2015 au moment où les congolais impuissants ont vu les deux tours de la présidentielle ramenés à l’unique tour. Ces intentions montrent clairement le bien-fondé de réformer le système électoral.

Le débat qui ne fera que consommer le temps et donner les béquilles au pouvoir en place de demeurer ainsi que voir l’accomplissement de certains refrains tels que : ” Nous allons faire la remise et reprise avec Jésus-Christ” .

D’ailleurs, l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS/Tshisekedi), à travers ses partisans, a clairement fait savoir qu’il n’y aura pas élections en RDC avant 2025 épinglant quelques raisons dont l’identification de la population générale jadis rejetée sous le règne de Kabila.

Du retard dans la préparation

Les élections s’organisent au lendemain de la fin du cycle électoral et non à la veille du vote. Le pays est ainsi en retard de plus d’une année dans l’organisation du scrutin.

Pour Issongo, la désignation des animateurs tarde. En plus, elle est controversée autour de la présidence de cette institution. L’installation du bureau en question n’a même pas encore été effectuée. Le calendrier électoral non publié. L’enrôlement des électeurs (nouveaux majeurs et les morts à élaguer, les congolais de l’étranger), le financement de ces élections (sources et moyens logistiques pour les opérations). Tout ça va bloquer. Ces ingrédients démontrent à suffisance que le report des élections se dessine petit à petit. Et l’on tend vers un glissement qui ne dit son nom.

Aussi, les réformes que l’on exige, n’ont jamais été débattues. Cette attitude fait croire que le congolais ne sait pas ce qu’il veut réellement, tantôt les élections à temps voulu, tantôt un glissement en évoquant des raisons, qui selon notre perception, peuvent être étudiées et traitées après l’installation du bureau de la Ceni.

Eu égard de ce qui précède, l’activiste Jacques Issongo a donné quelques propositions afin
d’obtenir les élections avant 2025. Il s’agit entre autres d’installer maintenant le bureau de la CENI et de discuter autour des réformes au Parlement.

Alexis Emba

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