Les organisations de soutien au directeur de cabinet du président de la République, Vital Kamerhe étaient en sit-in vendredi 25 septembre 2020, devant le Palais de justice à la Gombe à Kinshasa, pour exiger son acquittement à la prochaine audience.
Pour ces structures, la culpabilité de Kamerhe n’a jamais été prouvée. Les manifestants disent espérer que la justice va se réveiller et briser les chaines des calculs politiques qui selon elles, veulent faire de l’appareil judiciaire un instrument de règlement de comptes.
“Monsieur le premier président de la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe, Nous, Associations Kamheristes réunies en sit-in ce jour 25 septembre 2020, auprès de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et devant le siège du Palais de justice congolais ; exigeons l’effectivité de l’Etat de droit concernant le dossier Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat car le peuple, témoin comme nous d’ailleurs avons constaté une justice à double vitesse qui ne cherche à dire le droit ni à être juste ni équitable pour tous les citoyens”, ont-elles déclaré dans leur mémo.
Les structures pro-Kamerhe en veulent pour preuves de l’instrumentalisation de la justice “les dossiers du DG de la Rawbank, qui se retrouve en Belgique comme par enchantement lorsqu’il se devait être sous observation de la justice; Blattner que la justice a laissé échapper, on ne sait pour quelle raison, Bamaros et Wenga dont le même ministère public qui les a conduits devant le juge à première instance car ayant des éléments de culpabilité, demande aujourd’hui les acquittements, les dossiers DG Office de Route, DG DGRK et consorts”.
Ainsi, ces mouvements s’interrogent si “Vital Kamerhe est-il devenu le symbole de l’injustice ? Pourquoi lui refuser à 12 reprises la demande de liberté provisoire et pourtant sa fuite n’est pas à craindre ?”.
Et chose grave font-ils remarquer “sa santé se détériore d’avantage”. Les manifestants exigent liberté de VK pour qu’ils bénéficient des soins appropriés.
Reagan Ndota