La République démocratique du Congo (RDC) à travers le ministre de la Défense nationale, Aimé Ngoyi Mukena et les États-Unis d’Amérique (USA) par l’ambassadeur Mike Hammer, ont signé mercredi 28 octobre 2020 à Kinshasa, un protocole d’accord dans le domaine de coopération militaire.
Selon le diplomate américain, la réalisation de ce protocole d’accord est liée en grande partie à l’engagement du président Tshisekedi et de son administration à lutter contre la traite des personnes et à exiger des comptes pour tout abus.
“En signant ce protocole d’accord, les États-Unis répondent à la volonté du président Tshisekedi et du ministre de la Défense Mukena de répondre aux exigences d’une armée moderne et d’aider les FARDC à se professionnaliser et à améliorer la qualité de vie de leurs soldats”, a déclaré Mike Hammer.
L’ambassadeur du pays de Donald Trump en RDC précise que ce document trace une voie pour les États-Unis afin d’aider les FARDC avec quatre piliers qui sont au centre de la coopération militaire.
Il s’agit de la coopération civilo-militaire, des communications stratégiques, du soutien technique à la construction ainsi que du soutien de l’apprentissage de l’anglais.
“Dans ces quatre domaines, les États-Unis aideront les FARDC à atteindre leurs objectifs d’améliorer la communication avec la population civile, de mettre l’accent sur les droits de l’homme et de continuer à professionnaliser sa force, notamment grâce à des programmes en anglais qui ouvriront encore plus de voies à la formation aux militaires”.
La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité (PP4PP), qui représente selon Mike Hammer, “le changement qui est déjà en cours en RDC et la croissance et la prospérité que nous travaillons ensemble pour apporter à ce grand pays”.
Reagan Ndota