Le député national, Justin Mastaki n’a pas ménagé les autorités de la République dans l’affaire des 100 jours où Vital Kamerhe a été condamné à des peines lourdes.
L’élu de Bukavu responsabilise les autorités actuelles du pays pour tout malheur qui pourrait arriver au directeur du cabinet du président de la République, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, pendant cette période où il est gravement malade.
Intervenant lundi 19 octobre 2020 dans l’émission actualité du jour sur les ondes de la radio MRT9, Justin Mastaki s’est dit choqué de constater que jusqu’à présent, malgré son état de santé “critique”, la justice refuse toujours de lui accorder la liberté provisoire.
Pour le cadre UNC, tenant compte de cet état de choses, les autorités seront entièrement responsables si le pire arrivait à Kamerhe.
“Si les autorités ne le font pas, nous demandons l’implication personnelle du président de la République. Si les autorités de ce pays ne le font pas, et si par malheur, le pire arrive, elles manqueront quoi nous dire”, a-t-il fait savoir.
L’élu de Bukavu estime que le refus de plus de 11 demandes de liberté provisoire prouve que le dossier Kamerhe est plus politique que juridique.
Ainsi, il invite tous les congolais et surtout les militants et amis de l’UNC à rester vigilants et mobilisés jusqu’à ce que les instances habilitées du parti établisse un chronogramme d’actions à mener sur le terrain.
Irenge Bagenda ibag