Le ministre de la Santé publique, Eteni Longondo a tenu lundi 12 octobre 2020, à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, trois séances de travail successives avec les comités et les équipes de riposte contre le covid-19 et la maladie à virus Ebola, deux épidémies qui sévissent en ce moment dans cette partie de la République démocratique du Congo.
Lors de ces trois rencontres, les échanges ont tourné essentiellement autour de la situation épidémiologique sur les deux épidémies, les encouragements du ministre aux équipes de terrain et aussi la problématique de la paie des agents de la riposte contre Ebola dans cette province. Il était surtout question de la régularisation de la situation de la liste de paie de tous les agents.
Docteur Eteni Longondo a saisi cette occasion pour saluer le travail qu’effectuent les équipes sur le terrain afin de lutter contre ces deux fléaux.
Il les a ensuite exhortés à privilégier l’esprit humanitaire avant de les édifier sur tout ce qui est violences sexuelles et celles basées sur le genre qui doivent être dénoncées afin que Mbandaka ne puisse pas vivre la situation dramatique vécue lors de la dixième épidémie d’Ebola dans l’Est du pays, avec des fonctionnaires internationaux qui se sont rendus coupables de ces actes de violences.
Avec le professeur Steve Ahuka, incident manager national de la maladie à virus Ebola et du covid-19, le ministre de la Santé publique a évoqué la possibilité d’unifier la lutte contre les deux fléaux afin de résoudre le problème des moyens matériels et techniques qui se pose.
Aux autorités locales, le docteur Eteni Longondo leur a demandé de faire de la paie des agents de la riposte contre Ebola une priorité.
Une très importante délégation de la riposte contre Ebola était sur place ainsi que le représentant de l’Organisation mondiale de la santé.
L’épidémie de covid-19 compte déjà vingt cas dans la province de l’Equateur. Alors que la onzième épidémie d’Ebola qui touche cette province, a déjà fait cinquante -trois décès sur les cent vingt-huit cas enregistrés depuis le début parmi lesquels neuf cas probables. Soixante-neuf malades ont été guéris. Treize zones de santé et quarante-deux aires de santé ont été affectées.
Les équipes de riposte ont réussi à stabiliser la propagation car depuis presque deux semaines aucun nouveau cas d’Ebola n’a été signalé. Le dernier cas qui date du 28 septembre, a été pris en charge.
Manzu Lydie