Constant Omari Selemani s’oppose farouchement contre la pratique courante visant à nommer les politiciens pour gérer les stades.
Au cours du point de presse qu’il a animé mardi 20 octobre au siège de la FECOFA à Kinshasa, le patron du football congolais s’est indigné de constater que la gestion des infrastructures footballistiques est confiée aux membres des partis politiques au détriment de techniciens censés les entretenir.
“Je m’inscris en faux contre cette histoire de nommer les membres des partis politiques pour gérer les stades. Laissez les stades aux techniciens”, a-t-il tranché sur un ton ferme.
M. Omari déplore que le plus grand stade de la RDC puisse ressembler aujourd’hui aux vieux stades européens des années 1930.
Le président de l’organe faîtier du football congolais n’est pas le seul à s’être opposé à la politisation de la gestion des stades. Dans les milieux sportifs, plusieurs voix s’élèvent de plus en plus pour dire non à cette pratique dont l’objectif est de récompenser les militants des partis politiques, sans s’intéresser à la survie des infrastructures sportives.
D’aucuns estiment que les stades appartenant à l’État congolais, leur gestion devrait logiquement être confiée au ministère des Infrastructures et travaux publics dans la mesure où il dispose d’une main d’oeuvre capable d’assurer l’entretien.
Charles Masudi