Les professionnels des médias, les étudiants, les entrepreneurs et les quelques responsables de la société civile ont échangé hier jeudi à Mbuji-Mayi autour de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. A cette occasion, une tribune d’expression populaire a été organisée à par l’Association congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (Acofepe) avec l’appui technique d’Internews.
La rencontre a eu pour but de promouvoir la liberté d’expression et l’égalité homme-femme dans les débats publics. Il était aussi question de favoriser l’accès à l’information sur la bonne gouvernance, l’environnement, la santé et les droits de l’homme.
Dans son mot d’ouverture, Grâce Ngyke, présidente nationale de l’Acofepe, a rappelé l’importance que revêt la tribune d’expression populaire depuis l’époque antique dans une société qui se veut démocratique, avant de comparer cette expression démocratique avec l’arbre à palabres dans la société africaine traditionnelle.
Au cours de cette journée, les participants ont été édifiés sur les enjeux et les défis liés à la lutte contre la corruption, un fléau qui gangrène la RDC et qui nécessite des solutions inflexibles et durables pour éradiquer que ce mal.
La coordonnatrice provinciale de l’Acofepe/Kasaï-Oriental a, de son côté, relevé le rôle que doit jouer les médias dans la lutte contre la corruption en privilégiant la production et la diffusion des émissions qui soutiennent la lutte contre la corruption.
Pour l’intervenante Miriam Kabedi, les journalistes doivent aussi contribuer de manière concrète à la promotion et à la consolidation de la démocratie.
Ainsi, les trois intervenantes de la journée se sont-elles accordées sur le fait que la lutte contre la corruption est une affaire de tous. Elle concerne less gouvernants et les gouvernés car tout le monde est appelé à combattre farouchement les antivaleurs.
Les différents exposés ont suscité beaucoup d’intérêt de la part des participants qui ont souhaité la multiplication de ce genre de rencontre.
Il faut souligner que cette activité initiée par l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite rentre dans le cadre du projet “Renforcer les radios rurales pour une information impartiale en RDC”.
Manzu Lydie