Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne va pas revenir sur ses ordonnances nommant les nouveaux juges de la Cour constitutionnelle.
A ses yeux, les textes ont été respectés. Et les nouveaux juges entreront en fonction. Il y a quelques jours, cet acte du chef de l’État a été au cœur des échanges avec les présidents de deux chambres du Parlement, qui ont insisté, à l’occasion, sur le respect des textes.
Après les tiraillements constatés pour la prestation de serment de ces hauts juges, Félix Tshisekedi a confirmé aux membres du gouvernement qu’ils prêteront serment dans quelques jours.
“Le président de la République a annoncé au Conseil des ministres que les nouveaux juges qui ont été récemment nommés à la Cour constitutionnelle prêteront, dans les jours qui viennent, leur serment conformément à l’article 10 de la Loi n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle”, a assuré le porte-parole du gouvernement, David-Jolino Makelele.
Ainsi, le premier ministre et le ministre des Relations avec le Parlement ont été chargés de tout mettre en œuvre pour l’organisation de la cérémonie de prestation de serment.
“A cet effet, le Conseil des ministres a chargé le premier ministre ainsi que le ministre en charge des Relations avec le Parlement de prendre toutes les dispositions pour que le protocole d’Etat organise correctement la cérémonie de cette prestation de serment qui doit intervenir dans les prochains jours”, a-t-il conclu.
La question des juges de la haute cour divise les présidents de deux Chambres du Parlement et le président de la République. Pour les speakers de l’Assemblée nationale et du sénat, ces nominations n’ont pas respecté la Constitution et la loi organique sur la Cour constitutionnelle. Faux rétorquent les experts de la présidence qui parlent d’une démarche légale.
Reagan Ndota