L’entraîneur principal de la Jeunesse sportive groupe Bazano, José Mundele était monté sur ses grands chevaux samedi après la défaite de son club face au FC Renaissance du Congo dans le cadre de la phase aller de la 26 ème édition du championnat d’élite de football de la République démocratique du Congo.
Pour cause, le technicien congolais a ouvertement contesté les décisions arbitrales jugées injustes lors de cette rencontre.
“Dans un match de football, il y a toujours des aléas. On a créé des occasions, l’adversaire était coriace. C’était un match tactique et physique. Les deux équipes ne méritaient pas de perdre, elles méritaient aussi de gagner. Moi, je suis très confiant que le football, c’est la dynamique des imprévus, mais l’imprévu que je viens de voir aujourd’hui pour moi, ça n’engage que moi, c’est honteux, je pèse mes mots. J’ai beaucoup de respect envers mon aîné qui est à côté, un bon entraîneur. Il a préparé son équipe. On a vu que les deux équipes sont bien structurées techniquement et physiquement. C’est l’arbitre qui a gâché la rencontre, puisque nous aussi, on pouvait avoir ce pénalty. C’était visible aussi, mais il n’a pas sifflé. Je ne sais pas pourquoi. Je ne dis pas qu’il a favorisé Renaissance, mais je dis qu’il n’a pas été au niveau, ce n’est pas un bon arbitre”, a ainsi hurlé le coach de Bazano en conférence de presse d’après-match, tout en précisant que sa formation a dominé ce match.
A l’inverse, son collègue et aîné Camille Bolombo dont l’équipe a su tirer son épingle du jeu a, sur le champ, répliqué qu’il ne s’est rien passé de scandaleux lors de cette affiche. Le patron du staff technique des Oranges kinois a, d’un revers de la main, balayé l’argumentaire du coach de Bazano ayant soutenu la domination du match par l’équipe lushoise. Pour Camille Bolombo, les deux formations se sont partagées des périodes.
“Je suis très heureux parce que mon équipe a joué et a gagné. Ça fait du plaisir.Si vous faites l’analyse de ce match, vous remarquerez qu’à la première mi-temps, c’est Bazano qui a pris le devant. Mais la deuxième période, c’est plutôt Fibo (Renaissance) qui a dominé. C’est comme ça que le but est arrivé. Après avoir combiné, il y a eu une faute et nous avons marqué le but. Je suis très heureux et satisfait de ce but que nous avons marqué par la stratégie de coup de pied de réparation”, a-t-il avancé.
Et Camille Bolombo de renchérir : “Moi aussi, j’ai eu à pleurer plusieurs fois. Au regard de ce match, il n’y a même pas eu de l’injustice. Les deux équipes se sont bien comportées tactiquement, techniquement et physiquement sur le terrain où nous avons divisé les deux périodes. Quant à dire qu’il y a eu une faute de l’autre côté, on n’a pas sifflé, ce n’est pas mon problème. Mon problème, ce que nous avons très bien joué et nous avons gagné le match”.
La question d’arbitrage mérite une attention particulière de la part de l’organisateur du championnat en vue d’assurer un bon déroulement des matches pour éviter les actes de violences à la longue.
Charles Masudi