Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) -section de Watsa, Felly Ututu Nangelani déplore la multiplicité des taxes observées dans certains services de l’État pourtant interdites par l’exécutif provincial.

Le patron de la FEC/Watsa s’est exprimé jeudi lors d’une descente de vérification effectuée sur le terrain afin de se rendre compte des tracasseries dont sont l’objet les opérateurs économiques. 

Selon le président territorial de la FEC, le problème des taxes  nécessite une solution urgente au profit des opérateurs économiques et un éclairage en faveur de  la population.

“Ce problème des taxes ne se pose qu’à Watsa et pas ailleurs. Des gens se réveillent le matin et créent des taxes pour leurs intérêts personnels or nous avons besoin que les gens payent les taxes pour qu’elles contribuent au développement de la province.
J’ai longtemps entendu parler de cette question des taxes, mais j’ai voulu personnellement palper aujourd’hui la réalité. Il y a des gens qui payent 1000FC par sac de braise sans un soubassement valable. Nous voulons de la clarté sur la destination de ces fonds. Des barrières ont été enlevées et  les services ne doivent pas se réveiller et s’installer n’importe où. Actuellement, les gens ont même peur de respecter les mesures barrières pour se laver les mains par crainte de ces taxateurs de jetons”, a-t-il expliqué à Ouraganfm.cd.

Ainsi, face à la gravité des faits, le gouvernement provincial a été appelé à se pencher rapidement sur ce problème, en mettant en place une commission d’enquête pour récolter toutes les données afin d’éclairer l’opinion sur cette question.

Le service de l’environnement est le plus pointé du doigt dans cette affaire des taxes. Les tentatives pour joindre le responsable de ce service sont restées vaines. 

Ruphin Adambu Abakesomi