La République est en voie d’être exposée à une longue série de procès, dont l’élément catalyseur est le ministère de la Communication et médias.
Le procédé utilisé par la commission de vérification de la conformité des chaînes mise en place par le ministre Makelele est plus que scandaleux. C’est désormais une foire.
Les canaux de la Télévision numérique terrestre (TNT) s’octroient tel du pain dans la rue. Le danger que pareil acte peut causer à la nation semble ne pas préoccuper les membres tarés de la commission précitée.
Pour eux, le plus important, ce sont les intérêts égoïstes. Tout porte à croire qu’ils sont prêts à défier tout le monde.
Les faits
Le patron de la Communication et médias a accordé un moratoire allant jusqu’au 30 novembre courant, afin de permettre aux responsables des médias opérant sur la TNT de régulariser leur situation.
Grande est la surprise, aux yeux de certains éditeurs de programmes, de constater que la commission instituée par le ministre s’est décidée de commencer à couper la connexion sous prétexte de brancher d’autres personnes qui ont postulé et qui auraient déjà payé les quinze mille dollars américains requis pour fonctionner.
Certains éditeurs qui ont dénoncé cette situation à Ouraganfm.cd, ont expliqué qu’ils avaient déjà entamé des démarches auprès de la DGRAD pour obtenir le paiement de leurs obligations par tranches.
“Nous autres, par rapport au temps, nous sommes en train d’attendre au niveau de la DGRAD, compte tenu de la crise qui avait sévi, l’autorisation de payer de manière échelonnée”, ont-ils confié en insistant sur la situation particulière de la pandémie qui a tout bouleversé.
Certains experts dans le domaine approchés par Ouraganfm.cd préviennent sur les lourdes conséquences que la décision prise par cette commission mise en place par le ministre Makelele risque d’engendrer. “La TNT a une histoire”, a lâché un expert dépité par la cacophonie dans la gestion de ce dossier.
Un autre fait à relever, c’est que la commission a procédé à la coupure de connexion de quelques médias avant même l’expiration de l’ultimatum fixé par le ministre lui-même.
D’aucuns s’interrogent sur le mobile qui a poussé les membres de cette commission à agir avec pareille précipitation. Ce feuilleton s’annonce chaud.
CP/ Musa Amuri