La commission politico-administrative et juridique (PAJ) du Sénat que préside Jean Bakomito, est attendue jeudi 26 novembre par la plénière pour apporter des éclaircissements en rapport avec le poids budgétaire de l’Agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC).
Le président de cette commission a exposé mardi 25 novembre, lors de la séance plénière, les grands traits de la proposition de loi organique portant institution, fonctionnement et organisation de l’Agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC).
A travers son exposé, les sénateurs ont soulevé plusieurs préoccupations axées essentiellement sur le poids budgétaire de cette structure.
Sauf changement de programme, le président de la commission PAJ va apporter des éclaircissements aux différentes questions soulevées par les élus des élus.
Par ailleurs, l’ANLC n’est pas à confondre avec l’APLC. Ce sont deux institutions totalement différentes. L’Agence nationale de lutte contre la corruption dirigée par Me Ghislain Kikangala n’a rien avoir avec l’ANLC. L’APLC est un service rattaché à la présidence. Elle a pour mission de prévenir et de lutter contre la corruption qui gangrène la République démocratique du Congo. Elle a succédé au bureau de l’ancien conseiller spécial du chef de l’État en charge de la lutte contre la corruption, le terrorisme et blanchiment des capitaux, Luzolo Bambi.
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Depuis qu’ils sont en place, les agents anti-corruption de Félix Tshisekedi sont déterminés à mettre fin au phénomène de coulage des recettes qui gangrène la RDC.
Mputu Patrick-marche