Alors que l’attention des Congolais est tournée vers la présidence de la République où le discours sanctionnant la fin des consultations du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi est très attendu, les acteurs politiques projettent tous les scénarios possibles.
Si dans le camp FCC, la plupart pensent à la continuité de la coalition FCC-CACH, à l’UDPS,la rupture est réclamée à haute voix.
Analysant la situation politique qui sévit actuellement au pays, l’Udps André Mbata conseille aux membres du gouvernement Ilunga, surtout ceux issus du CACH, de démissionner
“Sourd aux conseils et ivre du lait du pouvoir, le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba doit éviter le ridicule en démissionnant comme le Prof Lunda Bululu l’avait fait en son temps. Alors que le gouvernement de l’Union sacrée de la nation tel que souhaité par l’écrasante majorité du peuple qui soutient le président FATSHI pointe à l’horizon, il n’est pas bon que les membres du gouvernement, surtout ceux issus de l’UDPS et d’autres qui ont compris le message du chef de l’Etat, coulent en même temps que le titanic . Ils devraient par conséquent, démissionner. Ils n’auront rien à perdre car ils continueront à expédier les affaires courantes jusqu’à l’acceptation de leur démission par le président de la République”, insiste André Mbata.
Le professeur du droit constitutionnel persiste et signe. Les membres du gouvernement Ilunga qui ne démissionnent pas, finiront par faire face au courroux du chef de l’Etat.
“Je ne vois pas le président de la République qui a tourné la page de ce gouvernement FCC-CACH, recevoir et accepter les démissions transmises par une personnalité qui aura choisi de se cramponner au pouvoir pour défendre ses intérêts personnels, ceux de son parti (PPRD), de sa plateforme politique (FCC) et surtout ceux de son Autorité morale au lieu de se comporter comme un Premier Ministre de la République et un Homme d’Etat responsable préoccupé par les intérêts du ‘Peuple d’Abord’ ”, a renchéri André Mbata.
Les Congolais, à travers les consultés, ont proposé au chef de l’État dans leur majorité, la rupture totale de la coalition actuelle au pouvoir depuis 2019.
Théo Démosthène Kalubi