Depuis vendredi 08 janvier 2021, le trafic entre les territoires de Watsa et Faradje est interrompu. A la base, le pont Nzopi jeté sur la rivière Kibali à Nzopi sur la RP 426 a cédé. Déjà, il s’est trouvé dans un état de délabrement très avancé.
Désormais, les usagers de cette route sont obligés de faire la traversée par pirogue. Dans un entretien téléphonique à Ouraganfm.cd, le président du Conseil territorial de la jeunesse (CTJ) de Watsa, Junior Kiss Tebange a fustigé la légèreté dans le traitement du dossier lié à la réhabilitation de ce pont pourtant d’intérêt communautaire important.
“Nous fustigeons la légèreté dans le traitement du dossier de la réhabilitation du pont Nzopi qui, pourtant, sert énormément la population. Il demeure un grand moyen de communication entre ces deux territoires et l’ensemble de la province sans compter que nous sommes très proches des frontières”, a rappelé Junior Tebange.
Sur un ton ferme, le président du Conseil territorial de la jeunesse (CTJ) de Watsa a interpellé les élus provinciaux du Haut-Uélé, principalement ceux de Watsa et Faradje à suivre de très près cette situation.
“Nous exigeons aussi un contrôle sérieux sur l’utilisation de ce pont. La question du respect de tonnage est très capitale. Les agents affectés dans ce ressort doivent faire observer ces instructions. Il faut aussi doter la population d’un pont plus durable. Les députés provinciaux du Haut-Uélé, surtout ceux de Faradje et Watsa sont appelés à s’impliquer pour que la réhabilitation se fasse dans l’urgence“, a-t-il plaidé.
L’effondrement de ce pont a impacté négativement le commerce dans la région. La situation économique dans le territoire de Dungu, la cité d’Aba, la cité minière de Durba, le territoire d’Aru en Ituri et plusieurs autres coins de cette partie du pays devient alarmante.
Ruphin Adambu Abakesomi
