Des coupures intempestives sont de plus en plus fréquentes dans les centres de traitement de Covid-19. Cette situation met en danger les malades. L’alerte a été donnée par le secrétariat technique de la riposte contre cette maladie en République démocratique du Congo.
Cette situation a d’énormes répercussions sur la prise en charge des malades, spécialement les patients ayant la forme grave de la maladie. Les laboratoires d’analyse des tests connaissent aussi les mêmes difficultés de fonctionnement à cause de ces perturbations de desserte en électricité.
Se confiant à Ouraganfm.cd, un personnel soignant s’est plaint de cette situation qui perturbe, selon lui, le fonctionnement du laboratoire et de l’oxygénothérapie.
“Dans les hôpitaux et centres de traitement, l’oxygénothérapie dépend de l’électricité. En cas de coupure, certains appareils fonctionnent difficilement avec les groupes électrogènes. C’est le cas des respirateurs ou du système intégré d’approvisionnement en oxygène”, a déclaré cet expert en prise en charge des malades.
Pourtant, les malades de Covid-19, qui développent la forme grave, ont besoin d’appareils d’oxygène pour une bonne prise en charge. Conséquence, les patients sont exposés à un danger extrême.
Selon certaines sources à la riposte, la Société nationale d’électricité, (SNEL), est au courant de cette situation. Pour éviter le pire, les formations médicales, où sont érigées les centres de traitement Covid-19, se sont organisées pour acquérir de bons groupes électrogènes.
Selon un médecin interrogé par Ouraganfm.cd., certains centres hospitaliers ont autofinancé l’achat de ces matériels. D’autres, par contre, ont sollicité l’appui des partenaires, d’autres encore ont recouru aux particuliers et autres personnes de bonne volonté, afin de protéger les malades et assurer le fonctionnement sans interruption des laboratoires et du système de l’oxygénothérapie.
A Kinshasa, plus de 12 centres de traitement Covid-19 sont opérationnels. Il sont basés aux Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK), à l’hôpital du Cinquantenaire, à la clinique Ngaliema, à l’hôpital Saint Joseph, à la Clinique Kinoise, à l’hôpital ex-MamaYemo, HJ hospitals, à l’hôpital de l’Amitié sino-congolais, à l’hôpital général de Kinkole, au Centre médical de Kinshasa (CMK), au Centre hospitalier Diamant et enfin à la clinique Bondeko.
Manzu Lydie