Les enseignants de la Force syndicale nationale (FOSYNAT), section du Nord-Kivu donnent trois jours au gouvernement pour la réouverture des activités scolaires en République démocratique du Congo. Cet ultimatum est une mise en garde. Faute de quoi, les professionnels de la craie ont promis de s’assumer.
Dans une lettre adressée au gouverneur du Nord-Kivu, ils ont dénoncé la politisation du nouveau coronavirus en milieux scolaires. Les enseignants constatent que malgré les mesures prises par le chef de l’État pour limiter la propagation de cette maladie, les marchés publics, les bars, les églises, les transports en commun fonctionnent normalement.
“Le Covid scolaire est un virus politique dont se servent les politiciens congolais.Nous sommes en train de décrier cette situation. Les églises fonctionnent normalement, les plénières de plus de trois cent députés se tiennent sans problème à Kinshasa. Nos politiciens ont pris cette décision pour tuer l’éducation de nos enfants”, a fustigé Baala Shamavu Innocent, le président de la FOSYNAT.
Ainsi, les enseignants de la province du Nord-Kivu veulent déjà reprendre le chemin de l’école le mercredi 13 janvier. Par ailleurs, ils rejettent totalement la proposition du ministère de la Santé et celui de l’EPST pour un enseignement en ligne au pays.
Il faut rappeler que le président de la République, Félix Tshisekedi avait suspendu toutes les activités scolaires et académiques suite au rebond épidémique du nouveau coronavirus.
Magloire Tsongo