Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya Tshilumba a été honoré mercredi 20 janvier par la presse. 

Le cercle des journalistes engagés de Kinshasa a décerné un diplôme de mérite et d’excellence au numéro 2 du parti présidentiel. 

Le diplôme lui est décerné ”en guise de reconnaissance pour les efforts ainsi que l’amour qu’il manifeste dans le cadre de la politique de proximité mais surtout pour son patriotisme”.

Augustin Kabuya est un vrai combattant. Pendant les moments durs de la répression, l’homme n’a jamais abdiqué. Sollicité plusieurs fois par le régime Kabila pour aller à la mangeoire comme les autres anciens de l’Udps, adeptes de la transhumance politique, il n’a jamais mordu à l’hameçon. Kabuya a été formaté dans l’école du Tshisekedisme.

Toujours en première ligne lors des marches violentes parfois gazées, réprimées dans le sang, jamais Kabuya n’a reculé. Après le drame, il est le premier à faire la ronde des hôpitaux pour suivre de près les soins des manifestants blessés. Encore lui, il était toujours au centre de l’organisation des obsèques des combattants décédés, victimes de la barbarie du régime Kabila.  Bref, Kabuya est une machine. 

Autre atout, il est discipliné, intègre les conseils et sait observer les orientations de la hiérarchie de son parti. Difficile qu’il s’écarte de la ligne de conduite tracée par son chef. Voilà pourquoi le trio Fatshi-Kabund-Kabuya a fait mouche.

A cela, il faut reconnaître aussi à Augustin Kabuya le rayonnement du parti. Des descentes d’itinérance dans de différents quartiers et communes de la ville, de meetings, journées de sensibilisation, matinées politiques, tout ça pour galvaniser les troupes. Chaque semaine presque, il ne cessait de gonfler à bloc le moral des militants pour la bataille finale. Les fais lui donnent aujourd’hui raison. Les sacrifices de la lutte ont payé plus de trois décennies après. Les sans conviction avaient détalé. En politique, la constance paye. Et Kabuya en est un exemple concret. 

De militant de rang jusqu’au sommet aujourd’hui, Kabuya est resté le même. Le SG est toujours à l’écoute de la base et vit avec la base. Ce qui lui attire la sympathie de beaucoup de militants de son parti. Un diplôme de mérite pour couronner son combat, n’est qu’une consécration méritée pour celui qui aura réellement mouillé le maillot, des années durant, pour le sacre du parti présidentiel. 

Disciple de Tshisekedi père, il accompagne aujourd’hui le fils pour relever le difficile challenge de développer le pays. Il pense avec Fatshi et Kabund, réaliser le rêve de leur mentor, le leader maximo, le sphinx de Limete qui ne cessait de leur dire : “Le peuple d’abord”. Et le président Félix Tshisekedi est sur les traces de son père. “Le testament  de Ya Tshitshi sera respecté et il l’est déjà. Voici, l’État de droit aujourd’hui. Et Kabuya ne peut que se frotter les mains d’avoir réalisé déjà avec Fatshi le rêve de son maître Etienne Tshisekedi”, a lâché à Ouraganfm.cd, un de ses proches.

Théo Démosthène Kalubi