Abattu le 21 janvier 2018 lors de la marche pacifique du Comité laïc de coordination qui réclamait la convocation du corps électoral, Benjamin Muindilayi Badibanga reste malheureusement dans les oubliettes de l’histoire.
La famille biologique du jeune militant de l’Union des nationalistes pour la démocratie et le développement (UNADE) a exprimé son indignation lors de la messe en sa mémoire, dite à la paroisse Saint Gonza de Kingabwa à la demande de son parti.
A en croire la mère biologique du défunt, le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi devra tout faire pour élever Benjamin Mwindilayi au rang de héros national pour avoir sacrifié sa vie en faveur de l’alternance politique au sommet de l’État.
”Mon fils, à fleur d’âge, a payé de sa vie pour qu’il y ait un changement à la tête de ce pays. Malheureusement, lorsqu’on cite les martyrs de l’alternance, on ne cite que Rossy Mukendi et Thérèse Kapangala tout en oubliant que c’est mon fils Benjamin Muindilayi qui a été assassiné bien avant, lors d’une marche du CLC. Je demande au chef de l’Etat d’élever ce martyr au rang de héros national et d’ériger un monument à la place Iveco”, a-t-elle déclaré, larmes aux yeux.
Benjamin Muindilayi Badibanga, 19 ans d’âge, juste avoir présenté l’examen d’Etat, a été fauché par balle le 21 janvier 2018, en pleine marche à l’appel du Comité laïc de coordination qui réclamait la convocation du corps électoral.
Jeune militant de l’Union des nationalistes pour la démocratie et le développement (UNADE), il a été, toute sa vie, un fervent fidèle catholique et chantre à la paroisse Saint Gonza.
Théo Démosthène Kalubi