Après la marche lundi 11 janvier des étudiants de l’université de Kinshasa, leurs collègues de l’Université pédagogique nationale (UPN) haussent aussi le ton et exigent la reprise au plus vite des activités académiques.
A défaut pour l’exécutif central de rencontrer leurs préoccupations, ils menacent de saboter la session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Déjà, ils seront dans la rue ce mercredi 13 janvier pour exprimer leur ras-le-bol suite à cette mesure jugée arbitraire du gouvernement portant suspension des activités académiques pour des raisons sanitaires liées à la deuxième vague du nouveau coronavirus.
Dans un communiqué non signé, les étudiants de l’UPN dénoncent le comportement des autorités politiques qui, selon eux, tentent de sacrifier l’éducation au profit de leurs intérêts individuels.
«Nous, étudiants de l’UPN avons constaté avec chagrin que les autorités politiques, sacrifient l’éducation pourtant l’avenir même de notre pays, au profit de leurs intérêts individuels», ont-ils condamné.
A cet effet, ils invitent leurs collègues des autres universités du pays à faire bloc ensemble à travers cette marche pacifique avec pour objectif de pousser les autorités à les rétablir dans leurs droits.
«Nous invitons tous les étudiants de l’UPN et ceux des autres universités de la RDC à se mobiliser comme un seul homme pour la marche prévue ce mercredi 13 janvier à 10h00, pour exiger la reprise immédiate des activités académiques. Au cas contraire, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui réunit plus de 500 personnes sera sabotée», ont-ils prévenu.
Josué Kashama