Les Forces démocratiques de libération du Rwanda ( FDLR ) démentent catégoriquement les propos du gouvernement congolais qui les accusent d’être les auteures de l’assassinat de l’ambassadeur italien et de son chauffeur près de Goma au Nord-Kivu.
Pour ce mouvement rebelle rwandais, les autorités congolaises recourent à des accusations hâtives avant même de mener une enquête sérieuse à ce sujet.
Tout en précisant que cette attaque a eu lieu non loin des positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des Forces de défense rwandaise (FDR), le porte-parole des FDLR estime que les responsables doivent être recherchés au sein de ces deux armées.
“Les FDLR déclarent qu’elles ne sont en rien impliquées dans l’attaque qui a résulté en la mort de l’ambassadeur italien et demandent aux autorités congolaises et à la Monusco de faire toute la lumière sur les responsables de cet ignoble assassinat au lieu de recourir à des accusations hâtives. …le convoi de l’ambassadeur a été attaqué dans une zone dite des ” trois antennes ” près de Goma non loin de la frontière du Rwanda et d’une position des FARDC et des militaires rwandais des Forces de défense rwandaises. Les responsabilités de cet ignoble assassinat sont à rechercher dans les rangs de ces deux armées et leurs sponsors qui ont noué une alliance contre-nature pour pérenniser le pillage de l’Est de la RDC”, a déclaré Cure Ngoma, commissaire à l’information et porte-parole des FDLR.
Dans sa communication, le gouvernement congolais avait accusé les rebelles rwandais des FDLR d’être à la base de l’attaque du convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) qui a coûté la vie à l’ambassadeur Luca Attanasio et ses deux accompagnateurs.
Aussitôt informé de cette triste nouvelle, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi a dépêché une équipe d’enquêteurs afin de faire toute la lumière sur cette attaque.
Reagan Ndota