La mégestion et le détournement sont érigés en mode de gestion au ministère de l’EPST. Le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECATH), ont porté cette dénonciation au Premier ministre, lors d’un échange samedi 27 février à Kinshasa.
Pour Mme Cécile Tshiyombo du SYECO, l’argent du Fonds national de l’éducation se partage entre un groupe d’individus au détriment des enseignants.
”Nous avons remis une note technique au Premier ministre pour dénoncer la megestion, au SECOPE, où l’audit orienté par le chef de l’État, a démontré que 62 milliards de francs congolais sont dilapidés chaque mois. Le FPEN créé pour suppléer aux salaires des enseignants, on ne sait pas où l’argent va”, a-t-elle dit.
Jean-Bosco Puna de SYNECATH est revenu sur les obstacles de la gratuité de l’enseignement de base. Pour ce syndicaliste des écoles conventionnées catholiques, la mauvaise foi des partenaires à l’éducation qui demandent des frais de scolarité aux écoles concernées par la gratuité de l’enseignement et la non maîtrise des effectifs des enseignants au Service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE), sont des freins à la matérialisation de la gratuité de l’enseignement de base voulue par le chef de l’État.
Le chef du gouvernement qui a réceptionné la note technique du SYECO et SYNECATH, a promis de se pencher sur toutes ces dénonciations car il axe son programme sur la lutte contre la corruption, le détournement et le coulage des deniers publics.
Théo Démosthène Kalubi