Le Réseau provincial des organisations de droits de l’homme au Congo (REPRODHOC) qualifie de fiasco l’opération trottoir libre, lancée par l’hôtel de ville de Kananga.
L’organisation a fait ce constat plus de 14 jours après le lancement de cette campagne qui vise à dégager les trottoirs envahis par les commerçants.
Se confiant à Ouraganfm.cd ce mercredi 03 mars 202, le secrétaire exécutif provincial de cette ONG déplore le manque d’appropriation de cette mesure prise par l’autorité urbaine par les bourgmestres et officiers de la police, chargés pourtant de la faire appliquer.
D’après Arthur Padignanyi, cette mesure était la bienvenue car elle offrait aux Kanangais les meilleures conditions d’une circulation libre et sécurisée. Mais alors, l’activiste s’est dit déçu du fiasco enregistré dans l’application de cette mesure.
Les vendeurs à la sauvette des divers articles, ont regagné les trottoirs, quelques jours après le lancement de cette campagne, empêchant, de nouveau, la libre circulation des personnes et des biens.
“Aucune raison ne peut justifier l’envahissement des trottoirs par ces derniers. Ni la basse conjoncture moins encore la situation économique de la province. Rien alors rien ne peut justifier la présence de ces vendeurs sur les espaces réservés aux piétons”, s’est indigné Padignanyi Arthur, le secrétaire exécutif du REPRODHOC au Kasaï Central, ajoutant que le maire de la ville ayant pris cet acte n’a pas tord.
Mais, elle a fait sa part, ajoute-t-il, rappelant qu’il revient aux autorités municipales de prendre leurs responsabilités afin de jouer pleinement le rôle qui est le leur, en collaboration avec la police afin d’imposer la stricte application de cette mesure aux concernés.
Ainsi, M. Arthur Padignanyi invite les syndicats patronaux à sensibiliser leurs membres sur le danger que comporte l’exposition de leurs marchandises le long de la route ou sur les trottoirs, en cas d’accident de circulation.
Basile Muya