Tony Mwaba s’est déjà mis au travail. Il n’a pas de temps à perdre. Tout détail est de taille. Ainsi, le nouveau ministre de l’ESPST a annoncé des profonds changements dans son secteur. La main sur le cœur, il croit que le moment des résultats est enfin arrivé.
Dans son adresse aux enseignants vendredi 30 avril, il a déclaré que “l’heure est venue de relever le défi de la nouvelle gouvernance du système éducatif “.
“Nous avons pour ce faire, l’obligation constitutionnelle, morale et citoyenne de l’accomplir”, a-t-il martelé.
Le remplaçant de Willy Bakonga s’engage à travailler pour relever la qualité de l’enseignement. Dans cette optique, il a encouragé les efforts fournis par les enseignants avant de les inviter, eux aussi, à œuvrer pour améliorer la qualité de l’enseignement.
“…vous avez choisi une vocation noble, celle de transformer l’existence humaine en ressource motrice de développement de notre cher et beau pays. Ce que vous avez accompli jusqu’ici est encourageant mais le chemin est encore long. L’heure est au travail. Unissons nos efforts et oeuvrons tous pour la qualité de l’enseignement au grand bénéfice de nos enfants et pour le bonheur de la RDC”, a insisté Tony Mwaba.
Seul un système éducatif inclusif et de qualité, explique-t-il, peut contribuer efficacement au développement, à la promotion de la paix et à la citoyenneté démocratique active.
Conscient de cet impératif, le professeur Mwaba Kazadi a rappelé aux enseignants que cette ambition constitutionnelle a servi de fil d’ariane à la vision du président Félix Tshisekedi qui, a-t-il ajouté, voudrait rendre la gratuité de l’enseignement primaire plus effective.
Parmi les réformes envisagées, le nouveau ministre de l’EPST a évoqué le fonctionnement de la SECOPE (la fiabilisation du listing suivi paie des enseignants).
Il a épinglé aussi la rationalisation du processus de création des écoles et bureaux gestionnaires, l’utilisation rationnelle des ressources disponibles permettant un pilotage orthodoxe du sous-secteur de l’EPST, ect. Deux secteurs où Bakonga a plombé le système éducatif.
Mputu Patrick-Marche