Yvette Tabu, la commissaire générale en charge de la Culture a conscientisé les femmes artistes membres de l’ “ABA génération zéro” sur les productions régulières des œuvres plastiques et visuelles prônant le respect des droits des enfants et de lutte contre l’exploitation sexuelle des mineurs.
Elle a fait ce plaidoyer lors de la journée de réflexion organisée par « ABA génération zéro », à l’intention des femmes artistes, sous le thème : “Batela avenir ya bana” (ndlr : préserver le droit des enfants à une bonne éducation).
Pour Yvette Tabu, l’éducation est un droit humain, fondamental pour chaque humain, nécessitant une attention de toute la communauté pour aider l’enfant à y accéder.
Dans le même registre, l’oratrice a renchéri que l’éducation est confrontée à plusieurs réalités liées à l’exploitation sexuelle des mineurs à des fins commerciales.
Elle a déploré que cette pratique soit soutenue dans une certaine mesure par certains parents, la famille et les agents de l’ordre, dans les cas des enfants abandonnés dans la rue.
Du haut de cette tribune, Yvette Tabu a interpellé le gouvernement, les parents et l’ensemble des acteurs de la société civile à protéger les droits des enfants, car leur négligence constitue également un frein pour le développement du pays.
En termes de propositions, la commissaire générale en charge de la Culture a recommandé la sensibilisation des familles aux conséquences néfastes du travail forcé pour les enfants, la sensibilisation des enfant à leurs droits, ainsi que la création des centres d’accueil des enfants abandonnés et orphelins pour garantir leur sécurité et multiplier des plaidoyers auprès des politiques.
Elle a évoqué aussi la mise en place des systèmes d’épargne et crédits qui vont permettre aux familles de développer leurs activités pour booster les revenus des parents. Mme Tabu estime que la pauvreté de famille constitue également une préoccupation majeure.
Saint Hervé M’Buy