La République démocratique du Congo s’est dotée d’un plan d’action intégré d’élimination de la rage à l’horizon 2030.
Le document de référence a été adopté à la clôture vendredi, à Kinshasa, de l’atelier national d’élaboration du plan d’action intégré de lutte contre la rage, selon l’approche “Une santé”, en RDC 2021-2030.
Le ministre de la Pêche et élevage a, dans son mot de clôture lu par le Dr Yenga, apprécié la qualité du travail réalisé par les participants, avant de relever les défis majeurs auxquels le gouvernement fait face, notamment l’absence des infrastructures de prise en charge des animaux, l’inaccessibilité des personnes vulnérables au vaccin et sérum, le coût exhortant de la prise en charge.
Il a assuré que face à ces défis, le ministère ne ménagera aucun effort pour éradiquer cette maladie. 
Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage au président de la République, Félix Tshisekedi, pour sa vision qui met en exergue le capital humain et qui corrobore avec celle dudit ministère.
Le ministre de la Pêche et élevage a saisi l’occasion pour remercier et féliciter l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour son accompagnement incessant à toute initiative en faveur de la population congolaise. Ensuite, il a salué le travail abattu par les participants pour avoir atteint, selon lui, l’objectif, à savoir l’élaboration de ce plan.
Auparavant, Dr Boka Marcel, avait, au nom du représentant de la FAO, exprimé sa grande satisfaction pour les résultats très appréciés ayant sanctionné ces assises qui ont duré près de deux semaines.
Il a applaudi l’œuvre et jeté des fleurs aux participants pour avoir doté le pays d’un plan d’élimination de la rage à l’horizon 2030 et aussi procédé à la mise en place, selon l’approche “Une santé”, un véritable“état-major de contingent des soldats contre la rage” réuni au sein du groupe technique multisectoriel rage. 
Ce groupe, a-t-il souligné, aura pour mission de suivre la mise en oeuvre de ce plan et de contribuer activement à bouter hors de frontières cette maladie.
Il a aussi remercié les participants en mode virtuel pour l’assiduité et l’abnégation dont ils ont fait montre durant le déroulement des travaux.
Ses remerciements se sont adressés également aux facilitateurs internationaux et aux experts de la GARC pour leur accompagnement, expertise et orientation afin d’aboutir à ces résultats ainsi qu’à d’autres partenaires techniques et financiers comme l’OMS.
Dr Boka Marcel a, par ailleurs, rappelé l’engagement de la FAO à accompagner le gouvernement de la RDC pour éliminer cette maladie d’ici 2030.
La coordonnatrice de la plateforme “Une santé”, le professeur Ngombe Kabamba Nadège a, d’abord, annoncé la création du groupe technique multisectoriel de travail sur la rage avant de présenter le bureau mis en place et aussi ses membres.
Elle a remercié le gouvernement congolais pour avoir montré sa détermination effective pour éliminer la rage ; la FAO et l’OMS pour leur accompagnement. 
Le professeur Ngombe a invité toutes les parties prenantes à prendre l’engagement de mener à bien ce plan à travers la plateforme mise en place et aussi d’augmenter les formateurs sur cette maladie.
Le conseiller Kalambayi, représentant le ministre de la Santé, a, pour sa part, fait savoir que le gouvernement congolais, dans le souci de contribuer activement à l’éradication de la rage à l’horizon 2030, accepte les responsabilités qui seront confiées par le plan de travail pluriannuel de contrôle et d’élimination de la rage, avant de s’engager pour une meilleure collaboration avec les secteurs impliqués pour atteindre les objectifs assignés.
Il convient de signaler qu’après deux semaines des travaux, cet atelier s’est clôturé sur une note de satisfaction surtout après la présentation du rapport synthèse où il a été fait mention notamment du soutien du gouvernement du début jusqu’à la fin des travaux, de l’identification des autorités responsables pouvant mener les activités, du diagnostic sans complaisance et de l’évaluation de la rage.
Alexis Emba
