Le ministre de l’EPST, Tony Mwaba a abordé lundi, le point relatif à la gratuité de l’éducation de base avec l’inspecteur général de l’enseignement primaire, Jacques Odia.
Bien que le secteur souffre de laxisme, comme l’a indiqué le successeur de Willy Bakonga mais celui-ci croît dur comme fer qu’il est encore possible de relever le défi.
“Vous savez que cette histoire d’écoles fictives, de nouvelles unités, du personnel non payé est une épine dans la chair de notre ministère”, a-t-il fait savoir. L’État n’a pas de moyens pour créer des nouvelles écoles, mais il est possible de rendre viables les écoles qui existent déjà” , a déclaré l’inspecteur général devant la presse.
Cependant, M. Jacques Odia estime que la fermeture des écoles non viables est un impératif pour réussir la gratuité de l’enseignement de base.
“Il faut fermer ces écoles. Il y aussi la question de la paie des bulletins. Nous devons sanctionner les responsables de toutes ces écoles qui perçoivent les frais des bulletins. Une école doit être viable. Il faut aussi produire un répertoire des écoles opérationnelles. Ecole viable ne signifie pas une maison où il y a 4 bancs et 3 élèves” .
Parmi les maux qui fragilisent cette mesure du chef de l’État, a-t-il ajouté, figure le non paiement des enseignants. Ainsi, Jacques Odia a réaffirmé sa détermination à soutenir le nouveau patron de l’EPST pour la réussite de sa mission.
“Le ministre doit compter sur moi et vous verrez le changement”, a conclu l’inspecteur général de l’EPST.
Mputu Patrick-marche