Organisée par le mouvement citoyen, Lutte pour le changement (Lucha) et le mouvement national des consommateurs lésés, la marche de protestation contre la taxe RAM a été brutalement dispersée lundi 03 mai par la police à Kinshasa.
Une dizaine de manifestants y compris les journalistes ont été interpellés avant d’être relâchés. La marche devait partir du rond-point Huileries jusqu’à la primature dans la commune de la Gombe où le mémo devait être lu et remis au chef du gouvernement.
L’affaire RAM soulève une vague de contestations sans pareil au pays. Plusieurs personnes dénoncent cette taxe jugée illégale prélevée auprès de propriétaires des téléphones mobiles.
Le projet avait été initié par le ministère des Postes, téléphones et nouvelles technologies de l’information de la communication (PTNTIC), depuis septembre 2020.
Dans une mise au point, l’ARPTC renseigne que le RAM a pour objectifs d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.
Plamedie Mayamba