La vie est devenue trop chère. Le panier de la ménagère ne fait que se rétrécir. Les prix des produits de première nécessité grimpent au jour le jour. Cette régression des conditions sociales de la population est consécutive à la politique qui prédomine sur tous les autres domaines notamment le social.

A cela s’ajoute aussi la guerre interminable dans l’Est du pays et la crise sanitaire de la pandémie du Covid-19 venue assommée l’économie trop fragile. De 1960 à ce jour, plusieurs secteurs vitaux ont sensiblement régressé. Tel est le cas notamment de l’enseignement devenu aujourd’hui au rabais. L’enseignant d’hier n’a plus les mêmes capacités que celui d’aujourd’hui. Le système éducatif est complètement détruit surtout après l’abandon de l’État de ses responsabilités laissées aux parents avec le phénomène “de la prise en charge des enseignants”.

Un autre fait, hier, le manger n’était pas un problème. Le fonctionnaire était en mesure de faire la scolarité de ses enfants, de nourrir, de se faire soigner mais aujourd’hui tout est devenu un casse-tête pour les ménages. Cependant, 62 ans après, quelques réalisations s’observent dans le sens des avancées dans certains domaines de la vie des Congolais. On note la gratuité de l’éducation de base, la lutte acharnée contre la corruption et le détournement des deniers publics dont fait montre l’Inspection générale des finances pour assainir les finances publiques longtemps saignées, la mise sur pied de la couverture universelle sanitaire quand bien même que son opérationnalisation tarde encore.

Mais beaucoup reste encore à faire pour sortir les Congolais du bourbier. Compte tenu de ce tableau sombre, le gouvernement doit prendre conscience de ses responsabilités pour améliorer le social des Congolais. Le moment est venu pour penser autrement au devenir de la population congolaise. Celle-ci, à son tour, doit être active pour accompagner les bonnes idées, lutter et dénoncer les antivaleurs.